Nelson Mandela affirmait « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Et si, effectivement, l’erreur favorisait les apprentissages et la progression?
Non seulement l’échec peut être une source d’apprentissage insoupçonné, mais il ouvre la porte à la créativité. Créer, apprendre, se dépasser: ce sont les mots d’ordre chez Capital-Image. En enrichissant constamment notre parcours d’idées novatrices, nous surmontons les défis qui croisent la route de nos clients.
Les erreurs ne signifient pas forcément une finalité: elles peuvent être un tremplin vers de nouvelles façons de faire. Nombreux sont les professionnels et les entrepreneurs qui l’ont compris!
Des événements consacrés aux erreurs de parcours
Des conférences et ateliers vantant les succès et apprentissages gagnants abondent dans la sphère professionnelle. La vie n’est toutefois pas que trophées, récompenses et bons coups.
Vous avez peut-être déjà entendu parler du FailCamp. Ce contre-événement rassemblant des conférenciers issus de plusieurs milieux s’est déroulé sous diverses formes, tant à Montréal qu’au Canada et ailleurs dans le monde. Au FailCamp, la honte face à l’échec est reléguée aux oubliettes. Après tout, l’erreur est humaine!
Au FailCamp, les orateurs partagent leurs moins bons coups, tant au point de vue personnel que professionnel. Les exemples qu’ils donnent sont évocateurs : en portant un regard critique et en dédramatisant un échec, on peut tout de même générer des avenues positives, trouver des solutions inattendues ou accepter avec résilience ce qui s’est produit pour ensuite se retrousser les manches et recommencer.
Les événements comme le FailCamp ont pour mission de susciter la persévérance, qualité primordiale dans la vie comme au travail.
Et si les erreurs devenaient la clé du succès ?
L’erreur est un moteur de croissance personnelle et professionnelle. L’idée est d’apprendre de ses impairs afin de ne pas les répéter, mais on peut aller bien au-delà et analyser l’insuccès sur tous les fronts. Pourquoi cela n’a-t-il pas fonctionné?
On gagne en expérience même en commettant des bévues : on en tire des leçons, on recommence autrement, on demande de l’aide, on se prépare davantage, on use de créativité.
Des histoires triomphantes qui ont tout d’abord débuté par des échecs sont souvent évoquées par des conférenciers cherchant à motiver leur auditoire. Ces faits vécus sont la preuve que la défaite n’est pas une fin en soi.
Un exemple régulièrement cité est celui de Steve Jobs, figure marquante de la compagnie Apple. Licencié en 1985 de l’entreprise qu’il avait créée avec Steve Wozniak, il est revenu à la tête d’Apple une dizaine d’années plus tard alors que la firme était en fâcheuse posture financière… Et le reste de l’histoire est de notoriété publique!
Saviez-vous que l’inventeur du révolutionnaire aspirateur Dyson a conçu 5 126 prototypes ratés du fameux aspirateur sans sac qui a contribué à sa fortune? En plus d’être persévérant, il était très têtu!
L’échec et le succès vus sous la loupe des scientifiques
Une étude publiée dans la revue Nature traite d’ailleurs de la dynamique entre échecs et réussites. De concert avec quelques collègues, Dashun Wang, professeur agrégé de gestion et d’organisation à la Kellogg School, s’est demandé s’il était possible de prédire les succès à long terme.
C’est pourquoi Dashun Wang et ses acolytes ont développé un modèle mathématique déterminant les éléments qui distinguent les gens qui réussissent de ceux qui se contentent en vain d’essayer. Parmi leurs conclusions, ils ont réalisé qu’on n’échoue rarement qu’une seule fois et que bien que le hasard puisse contribuer au succès, il ne s’agit pas de la principale explication.
En effet, l’apprentissage joue un rôle clé dans l’aboutissement positif d’un projet ou d’une action. Par ailleurs, ils ont noté que même si un projet ratait dans son ensemble, certaines portions peuvent néanmoins se traduire par un tout autre type de réussite. Ainsi, selon leurs analyses, ceux qui apprennent davantage de leurs erreurs incorporent davantage les expériences tirées de leurs échecs dans leurs tentatives ultérieures. En d’autres termes, leurs fiascos leur permettent tout de même de s’améliorer.
Prendre des risques, créer, innover
La créativité est l’antithèse de l’échec. Plus on crée, plus on entraîne son esprit à multiplier les pensées créatrices. Créer n’est pas sans risque et l’innovation ne donne pas toujours les résultats escomptés… Mais la peur est aussi un frein à la réussite. Rappelez-vous vos premières expériences à vélo. Les chutes, les écorchures, la crainte de tomber encore et encore. Et pourtant, c’est en prenant le risque d’enfourcher la selle à nouveau que vous avez finalement pu maîtriser l’art de rouler à bicyclette. Cette allégorie s’applique à bien d’autres exemples de la vie personnelle et professionnelle.
On se dépasse rarement en optant pour le statu quo. Qui ne tente rien n’a rien ! Insécurisant aux premiers abords, l’échec peut devenir une source d’inspiration en plus d’un apprentissage. On a tous connu quelqu’un qui s’est relevé après une déconfiture et qui est aujourd’hui l’incarnation de la réussite. En persévérant malgré les ratées, ce pourrait bien être vous, la prochaine figure inspirante de vos proches!
En conclusion, il faut se laisser le droit à l’erreur et apprendre des idées, projets et événements qui n’ont pas fonctionné, mais également être bienveillant envers soi-même et les autres.
Après tout, le plus grand échec est de n’avoir jamais essayé, non?
Et vous, y a-t-il une erreur qui s’est finalement avérée salvatrice?