« Ah la vie d’agence! » Expression consacrée. Formule fourre-tout pour généraliser et parler du milieu du service-conseil. Depuis le tout début de leur parcours universitaire, les jeunes professionnels des communications entendent des vertes et des pas mûres sur le travail en agence. Horaire de travail sans dessus-dessous, stress constant, peu d’encadrement… et par-dessus le marché, un salaire loin d’être compétitif. C’est d’ailleurs en ce sens qu’abonde une lettre d’opinion rédigée par Sonya Bacon, « J’ai un peu honte des agences » publiée le 19 novembre dernier sur Grenier aux nouvelles.
Dans cet article de blogue, nous donnons la parole à trois jeunes étoiles montantes du milieu des communications pour mieux comprendre ce qu’elles pensent réellement de la vie d'agence. Il va sans dire que leur expérience n'a rien à voir avec ce qui est décrit dans la lettre d'opinion de Sonya Bacon!
Sabrina Sévigny, coordonnatrice chez Capital-Image et passionnée d’expériences culinaires
« Travailler en agence : c’est stressant, c’est intense et c’est difficile. » Voilà la perception que j’avais tout au long de mon parcours à l’université, la même impression qu’ont les étudiants mentionnés dans le texte de Sonya Bacon. Malgré cette vision plutôt négative, je voulais absolument débuter ma carrière de relationniste dans une agence de communication. À mon avis, c’était la meilleure façon pour moi d’apprendre et de développer mes compétences. Cela n’empêche pas le fait que j’étais inquiète… « Vais-je être capable de répondre aux attentes? Le rythme sera-t-il trop rapide pour moi? Serais-je assez autonome pour accomplir les tâches qui me seront confiées? » sont quelques-unes des questions que je me suis posées en anticipant mon arrivée dans ce milieu un peu intimidant.
Vers la fin de mon baccalauréat à l’UQAM, il ne me restait plus qu’un dernier stage, que j’ai réalisé chez Capital-Image. Dès la première semaine, j’ai rapidement compris que l’idée préconçue que j’avais depuis des années n’était pas une loi universelle. En réalité, il existe des agences où le climat de travail est sain, les employés sont respectés, l’entraide règne et l’équilibre entre la productivité et le plaisir est primordial. J’ai tellement aimé mon expérience de stagiaire chez Capital-Image que j’y suis restée après comme pigiste à environ 35 heures par semaine.
Contrairement à ce qui a été raconté dans le texte de Madame Bacon, je ne me suis jamais sentie délaissée, puisque je reçois toujours l’aide et le mentorat qu’il me faut. Je suis une personne qui pose beaucoup de questions et qui prend son temps pour bien accomplir ce qui m’est demandé. Je croyais à tort que cette façon d’être nuirait à mon succès en agence. Mais au contraire, ces traits sont célébrés chez Capital-Image.
Aussi, je peux confirmer qu’une direction qui est à l’écoute et qui se soucie de ses employés, c’est possible. De façon hebdomadaire, j’ai des rencontres avec mes supérieurs afin d’évaluer ma charge de travail, partager mes appréhensions, poser mes questions et tout simplement jaser. Le bien-être de l’équipe est prioritaire, ce que j’apprécie énormément. La preuve : nous avons une superbe collègue qui a comme rôle d’assurer et de répandre le bonheur au sein de l’équipe. Avec son aide, l’agence fait parvenir des sondages de satisfaction, distribue des cadeaux thématiques, nous envoie notre repas préféré à la maison le jour de notre fête, coordonne un programme motivant de récompenses qui s’appelle « Étoiles du mois » et plusieurs autres petits plaisirs du même genre.
Selon moi, cet environnement sain est la clé du succès de Capital-Image. Cela démontre que le mot pression n’est pas un synonyme du mot performance et que l’obtention de bons résultats ne devrait pas être atteints au détriment du bien-être des employés.
Puisque je fais partie de la relève, je me permets de parler pour elle : les nouveaux communicateurs veulent s’épanouir dans un environnement propice à l’apprentissage et où l’erreur est permise, entourés d’une équipe patiente qui les respecte et qui reconnaît leurs efforts. Heureusement, tout cela est possible en agence. Il suffit de trouver la bonne.
Maude Gauthier, coordonnatrice chez Capital-Image et passionnée de randonnée
Étudiante à l’université en communications, il me restait deux cours à finaliser pour enfin obtenir mon baccalauréat. J’étais déjà sur le marché du travail, dans le domaine médical et j’allais à l’école le soir. Je me sentais bien à cet emploi, même s’il n’était pas dans mon domaine, et je souhaitais y rester quelques années après la fin de mes études avant de faire le grand saut en communication.
J’étais également incertaine de savoir si je préférais me lancer en agence ou en entreprise. Mes idées préconçues du rythme effréné de l’agence, les nombreux dossiers à jongler en même temps et la variété de connaissances à posséder m'intimidaient quelque peu et je me disais que je pourrais explorer ce monde intimidant, mais ô combien stimulant, un peu plus tard.
Lorsqu’un nouveau poste de coordonnatrice chez Capital-Image a été affiché, j’ai discuté avec l’une de mes anciennes superviseures de stage qui y avait commencé sa carrière. Elle avait quitté Capital-Image il y a 12 ans pour co-fonder sa propre agence, puis elle venait d’y retourner pour occuper un poste de directrice. Elle m’a demandé si j’avais appliqué et je me suis dit « Quoi? Moi? Mais je ne suis pas assez qualifiée! » La graine était pourtant semée dans mon esprit, et j’ai finalement posé ma candidature. Savoir qu’elle voyait en moi un potentiel était la petite tape dans le dos nécessaire pour me lancer dans le monde des agences.
À mon embauche, j’ai lutté quelque temps avec le syndrome de l’imposteur. Je me demandais ce qui avait bien pu me mériter ce poste de rêve. Une chance que ce sentiment s'est vite éclipsé. La reconnaissance étant partie intégrante de l’ADN de Capital-Image, j’ai rapidement pris confiance en mes compétences. Décrocher quelques « Étoiles du mois » a aussi grandement contribué à bâtir cette confiance et à me faire sentir à ma place. Les sondages réguliers auprès des employés ont fait en sorte que je sentais que mon opinion avait de l’importance. Les appels hebdomadaires avec notre Gestionnaire en mobilisation des employés ont contribué à me faire sentir écoutée.
La cerise sur le sundae pour moi? Un horaire de travail flexible et la possibilité de faire du télétravail quatre jours par semaine. Lundi dernier, j’étais en congé. J’avais accumulé un certain nombre d’heures et je me suis offert une fin de semaine de trois jours. Les réactions de mes patrons? « Profites-en, Maude! Tu le mérites bien, reviens nous en forme! ».
Chez Capital-Image, je peux évoluer sur le plan professionnel, et ce, sans sacrifier ma vie personnelle. Quand j’ai lu l’article du Grenier aux nouvelles sur le travail en agence, j’étais éberluée. Zéro soutien? Rien à cirer de la relève? Une fixation sur le niveau d’études? Travailler super tard? Aucune heure supplémentaire payée? Des patrons avec peu d’expérience? Je ne me reconnaissais dans rien de tout cela!
Vous me direz peut-être que j’ai été chanceuse de tomber sur Capital-Image. Chose certaine, ils ont compris ce qui motive l’être humain. Mes patrons peuvent dormir sur leurs deux oreilles le soir venu, en sachant que leurs employés sont bien et ne passent pas leurs soirées sur Indeed à la recherche d’un autre employeur qui saurait mieux reconnaître leur valeur!
Myriam Kamako, coordonnatrice chez Capital-Image et artiste de mode
Lorsque je faisais mon plan de carrière à la fin de ma maîtrise, je savais que je voulais travailler en agence, mais dans un avenir plus éloigné. Je n’étais pas prête à y aller tout de suite, car j’avais souvent entendu parler des salaires non compétitifs et des conditions de travail difficiles.
À la suite de mon passage dans le monde des médias, une occasion s’est offerte à moi dans une agence, mais le salaire était largement inférieur à mes attentes. Au moment d’abandonner cette piste j’avais le sentiment qu’au final : « les agences étaient toutes pareilles ».
Plus tard, j’ai eu à nouveau l’opportunité de travailler en agence, cette fois-ci chez Capital-Image. J’étais ravie que, dès le départ, avant même l’entrevue officielle, on se soit informé de mes attentes salariales. Je suis ensuite passée par toutes les étapes du processus d’embauche et j’avoue que durant tout ce temps je me demandais s’ils avaient bien pris en compte ce que j’avais exprimé comme attentes.
Finalement, est donc venu le moment décisif : je recevais une offre d’emploi! Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvris en lisant le contrat que le salaire qui m’a été proposé était même légèrement supérieur à celui que j’avais demandé. Mais, ce n’est pas tout! J’étais surprise de lire des termes comme « reprise de temps », « activités de reconnaissance », etc.
Ah oui? Il existe une agence qui prend en considération ces réalités-là? Au final, je réalisais que cet emploi me donnait le meilleur des deux mondes : je pouvais pratiquer le métier qui me passionne, mais en plus, j’aurais des perks qui seraient au-delà du matériel : la reconnaissance, la formation, et surtout, une gestion HUMAINE.
Alors oui, je peux assurément reprendre le propos de Mme Bacon avec lequel je suis d’accord : « [...] Ce n’est pas toutes les agences qui sont ainsi. Cherchez et vous allez en trouver qui correspondent à vos valeurs. » Oui, on peut faire des heures supplémentaires au besoin, oui, on peut ressentir de la pression par moments, mais pour une personne comme moi qui carbure aux défis et qui a très à cœur les valeurs humaines, je peux dire que je n'aurais pas pu mieux tomber que chez Capital-Image.
Des agences de communication, il y en a de toutes les sortes. Oui, il y en a probablement qui ne mettent pas le bonheur de leurs employés au cœur de leurs priorités. L’objectif avec nos trois témoignages, c’est surtout de dire aux jeunes professionnels qui ont envie de l’effervescence de l’agence de se lancer parce que des bonnes agences qui laissent la chance au coureur, il y en a!